En
elle se manifeste tout ce que Dieu peut réaliser En effet, Marie donne un assentiment libre de sa foi à l’annonce de sa vocation. Elle reconnaît en son fils l’envoyé de Dieu, le Messie.
L’icône
ne représente pas le monde qui nous
entoure. La transfiguration en est la clé
en particulier dans le
visage des personnages. La lumière est signifiée
de deux manières: celle
matérielle ou éclairage des objets mais surtout
celle intérieure en chacun des
personnages.
Le
monde est représenté en perspective
inversée afin que le contemplateur devienne
le point convergeant de l’icône pour
établir ainsi un lien intime avec elle. La
perspective inversée prend le spectateur comme point de
fuite. L'espace
représenté sur l'icône s'affranchit de
notre vision terrestre en trois dimensions. ******
Pour les chrétiens, Jésus est Dieu fait homme, le Verbe de Dieu venu sur la terre pour révéler aux hommes l’amour de Dieu infini et miséricordieux. Jésus a accompli des miracles nombreux et manifestes pendant sa vie publique, ce qui a suscité la jalousie de la part des grands prêtres et des responsables du Temple de Jérusalem qui l’ont fait crucifier par le pouvoir romain et son gouverneur, Ponce Pilate. Mais la mort ne pouvait pas retenir Dieu: Jésus est ressuscité d’entre les morts le dimanche de Pâques et s’est manifesté à ses apôtres et aux saintes femmes comme victorieux de la mort. Il a ensuite
donné
son Esprit Saint à l'Église naissante le jour de
la
Pentecôte. La
Vierge n'est pas
une option En plus de son regard, l'étreinte de Marie est également essentielle, un rempart contre «la vie fragmentée d'aujourd'hui, où nous risquons de perdre le fil». Connecté, mais désuni, en effet, le monde a besoin de se confier à la Mère qui est; «un remède à la solitude et à la désintégration, elle est la Mère de la consolation», «elle est avec ceux qui sont seuls, les prend par la main, les introduit avec amour dans la vie», a soutenu François. Cela
signifie
que «la Vierge n'est pas une option: elle doit
être accueillie dans la
vie. Elle est la Reine de la Paix, qui vainc le mal et conduit sur les
chemins
du bien, qui apporte l'unité entre les enfants, qui
éduque à la compassion». Avec
Marie, saisir le sens des événements Celle qui a «cru aux paroles de l'Ange» représente l'accomplissement d'une «antique promesse» et la réalisation de «la plénitude des temps». En ce sens, expliquait le Souverain pontife en 2016, Marie se présente à nous comme; «un vase toujours rempli de la mémoire de Jésus, siège de la sagesse, dans lequel puiser pour avoir une interprétation cohérente de son enseignement». En
pratique, a dit
François, la Vierge nous permet de «saisir
le sens des événements qui nous touchent
personnellement, nos familles, nos
pays et le monde entier», grâce à la
«force de la foi qui apporte la
grâce de l'Évangile du Christ». Antidote
contre Mais il y a un aspect, en particulier, grâce auquel Marie peut être un point de référence pour toutes les mères d'aujourd'hui: le Pape l'a rappelé en 2017 et c'est être «l'antidote le plus fort contre nos tendances individualistes et égoïstes, contre nos fermetures et notre apathie». «Une
société sans
mères ne serait pas seulement une
société froide, disait
François, «Une
société sans mères serait une
société sans pitié, qui n'a
laissé place qu'au calcul et à la
spéculation.
Parce que les mères, même dans les pires moments,
savent témoigner de la
tendresse, du dévouement inconditionnel, de la force de
l'espérance». LE
SAINT ROSAIRE
ET SES 15 MYSTÈRES
Le
Rosaire est une forme de prière
répétitive qui existe depuis le XIIe
siècle.
C’est à un chartreux, Dominique de Prusse
(dès 1409 à Trèves) qu’il
faut
attribuer l’institution du Rosaire tel qu’on le
connaît avec ses quinze
mystères et ses cent cinquante “Je vous salue
Marie”. Jean-Paul II a rajouté en
2002 cinq nouveaux mystères. Le frère Manuel Rivero, o.p., nous propose une
méditation des Mystères.
COMMENT PRIER LE CHAPELET Au
nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père et au Fils et au
Saint-Esprit,
Pour chaque dizaine, on énonce le "mystère", par
exemple, pour le
premier mystère: "L'annonciation de l'Ange à
Marie".
Aprés un bref temps de méditation, on
récite un Notre Père, dix Je vous salue
Marie et un Gloria.
Pour chaque dizaine du chapelet, on peut ajouter une invocation. Litanies
de Lorette
Salut,
ô Reine, mère de miséricorde:
notre vie, notre douceur et notre
espérance, salut! Ô toi, notre avocate, tourne vers nous ton regard miséricordieux. Et après cet exil, montre-nous Jésus, le fruit béni de tes entrailles, ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie! Le
pape Jean-Paul II répond
aux critiques faites au rosaire
Certains
contestent le rosaire. Ils disent: c’est
une prière infantile, superstitieuse, qui n’est
pas digne de chrétiens adultes.
Ou bien: c’est une prière qui tombe dans
l’automatisme et qui se réduit à une
répétition hâtive, monotone et
ennuyeuse de «Je vous salue Marie».
Permettez-moi de vous livrer quelques impressions à ce
sujet, en tant que
pasteur. La
première: la crise du rosaire vient dans un
second temps.
Elle est précédée
aujourd’hui par une crise de la prière en
général. Les gens sont entièrement
absorbés par leurs intérêts
matériels; on ne pense plus guère à
l’âme; le
bruit a envahi notre existence. Macbeth pourrait
répéter: « J’ai
tué le
sommeil, j’ai tué le silence! ». Nous
avons bien du mal à trouver un petit
moment pour la vie intérieure et pour la « dulcis
sermocinatio » la douce
conversation avec Dieu. Deuxième
impression: quand on parle de «
chrétiens adultes
» en prière, on
exagère parfois. Personnellement, quand je parle seul
à seul avec Dieu ou avec
la Vierge Marie, plus qu’un adulte, je
préfère me sentir comme un enfant. La
mitre, la barrette, l’anneau disparaissent;
j’envoie en vacances l’adulte et
l’Évêque, ainsi que le port grave,
posé et pondéré, pour me laisser aller
à la
tendresse spontanée de l’enfant devant son papa ou
sa maman. Être au moins
"pendant quelques demi-heures" devant Dieu ce que je suis en
réalité, avec ma
misère et avec le meilleur de moi-même: je laisse
surgir du fond de mon être
l’enfant d’autrefois, qui veut aimer le Seigneur,
et qui sent parfois le besoin
de pleurer pour que lui soit accordée la
miséricorde. Tout cela m’aide à prier. Le rosaire, prière simple et facile, m’aide parfois à redevenir un enfant, et je n’en ai pas honte du tout. MUSIQUE DE MÉDITATION La
spiritualité n'est pas limitée à une
démarche conceptuelle ou
dogmatique.
L'expérience spirituelle, ou expérience mystique, est indissociable de la démarche intellectuelle par la recherche d'intériorité, de dépassement des limitations de la condition humaine, ou de connaissance de soi, de sagesse, de transcendance. La spiritualité peut parfois aboutir à des démarches corporelles, émotionnelles et mystiques. Pour certains, le but de la spiritualité est une exploration profonde de l'intériorité, conduisant à l’éveil spirituel, une conversion intime. Différentes pratiques
spirituelles sont
liées à la pratique religieuse: La
Volonté de Dieu, la méditation,
la prière,
la lecture de textes sacrés, (lectio divina),
l’audition. Le travail manuel ou
intellectuel, l'écriture, le chant de musique
sacrée, les secours aux
nécessiteux, la réflexion, l’engagement
dans la société. Chant:
«Madame» - Bernadette de Lourdes Alors
que Bernadette
Soubirous part chercher du bois à la grotte de Massabielle,
accompagnée de sa
sœur et d’une amie, elle voit une Dame,
silencieuse, toute vêtue de blanc lui
apparaître dans la cavité d’un rocher.
Elle lui sourit, puis s’enfonce dans la
grotte à nouveau. Bernadette
fait le signe de
la croix et récite le chapelet avec la Dame. Une fois la
prière terminée, la
Dame disparaît brusquement. Troublée, Bernadette
retourne chez elle et raconte
ce qu’elle a vu à ses parents, qui ne croient
guère à son histoire. SAINTS ET TÉMOINS DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE À
la suite de Thérèse de Lisieux,
le concile Vatican II a mis la
sainteté
à l’honneur en affirmant que « tous sont
appelés à la sainteté ».
Cet appel a trouvé écho dans le cœur de
plusieurs
baptisés à travers le monde. Que faisons-nous
aujourd’hui de cette invitation de
l’Église?
Croyons-nous à la vocation universelle à la
sainteté, à l’accueil joyeux de
l’amour de
Dieu dans nos vies? Ne
confondons pas sainteté et canonisation. |
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